Un burnout implique forcément un surcharge ingérable pour notre organisme.
Plusieurs études ont reconnu qu’un burnout était dû à un épuisement autant physique et émotionnel que mental. Le syndrome d’épuisement professionnel, ou burnout, combine une fatigue profonde, un désinvestissement de l’activité professionnelle, et un sentiment d’échec et d’incompétence dans le travail. Le syndrome d’épuisement professionnel est considéré comme le résultat d’un stress professionnel chronique (par exemple, lié à une surcharge de travail) : l’individu, ne parvenant pas à faire face aux exigences adaptatives de son environnement professionnel, voit son énergie, sa motivation et son estime de soi décliner.
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Voici une liste des symptômes psychologiques et physiques liés au burnout
Quels sont les symptômes psychologiques
- Démotivation constante par rapport au travail
- Irritabilité marquée, colères spontanées, pleurs fréquents
- Attitude cynique et sentiment de frustration
- Sentiment d’être incompétent
- Goût de s’isoler
- Sentiment d’échec
- Baisse de confiance en soi
- Anxiété, inquiétude et insécurité
- Difficulté à se concentrer
- Pertes de mémoire
- Difficulté d’exercer un bon jugement
- Indécision, confusion
- Pensées suicidaires, dans les cas les plus grave
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Quels sont les symptômes physiques
- Fatigue persistante
- Parfois, des douleurs, selon les fragilités individuelles : maux de dos, douleurs musculaires, migraines, etc.
- Problèmes digestifs, ulcères d’estomac
- Sommeil perturbé
- Problèmes cutanés
- Perte ou gain de poids
- Infections plus fréquentes (rhume, grippe, otite, sinusite, etc.)
Mieux vaut prévenir que guérir
Nous vous proposons quelques solutions simples à mettre en pratique pour éviter un burnout !
- Bien s’entourer et discuter avec ses proches des difficultés vécues au travail afin de se sentir soutenu. Le soutien social serait le meilleur tampon contre le stress chronique.
- Être à l’écoute des symptômes physiques et psychologiques liés au stress.
- Une fois le stress détecté, apprendre à découvrir ses causes.
- Engager des discussions avec ses collègues et son supérieur sur l’organisationdu travail. Tenter de trouver des changements profitables pour tous.
- En collaboration avec l’employeur, tenter de fixer des objectifs plus réalistes et plus gratifiants.
- Dresser une liste des tâches prioritaires à accomplir, ce qui aide à mieux gérer son temps. Pour aider à déterminer les priorités, donner à chaque tâche un degré d’importance et d’urgence.
- Apprendre à dire non de temps en temps.
- Connaître le temps requis pour chacune des tâches à accomplir.
- Apprendre à déléguer.
- Prendre le temps de réfléchir avant de se plonger dans un travail. Bien préciser l’objectif et évaluer les divers moyens pour y parvenir.
- Profiter de son heure de dîner, dans la mesure du possible, pour « décrocher ».
- Entre chaque heure de travail, prendre 5 minutes pour se changer les idées : écouter de la musique, méditer, faire des étirements, etc.
- Attention de ne pas devenir esclave de la technologie : le téléphone portable et Internet peuvent rendre les personnes accessibles 24 heures sur 24. Offrir des heures de disponibilité à son employeur et tenter de s’y limiter.
- Échanger des trucs et des expériences entre collègues. Dans le cas des travailleurs autonomes, se créer un réseau de contacts avec d’autres personnes dans la même situation.
- Faire l’examen de ses habitudes de vie. Certaines peuvent contribuer au stress, comme une grande consommation d’excitants (café, thé, sucre, alcool, chocolat, boissons gazeuses). L’exercice physique, quant à lui, peut donner un bon coup de main pour prévenir ou réduire le stress, tout en facilitant le sommeil. Les experts recommandent 30 minutes d’exercice physique, 5 fois par semaine. Se maintenir en bonne santé physique a un effet positif sur la santé psychologique.
- Se réserver du temps pour soi, sa famille, ses loisirs, etc.
Les accros au travail ne prennent pas facilement du recul par rapport à leur travail et ils font toujours plus que ce qui est attendu d’eux et cela au détriment de leur vie privée. Vu que la personne en question porte une grande importance au travail, elle peut sombrer dans le burn-out car elle peut épuiser ses réserves par une implication trop excessive. Pourtant il n’y a pas de lien nécessaire entre les deux phénomènes car l’épuisement qui est typique au burn-out n’est pas compatible avec l’implication trop forte des accros au travail.
Merci pour les conseils, je suis victime de burnout et croyez moi c’est vraiment une maladie qui se soigne, l’important c’est de commencer à mettre en pratique et arrêter de reporter
Le burnout c’est terrible j’ai été malade pendant des mois avant de me reprendre en main
Il n’y a pas de mode d’emploi il faut juste de la volonté pour s’en sortir